Chacun d’entre nous va traverser dans sa vie des moments de crise (la naissance d’un enfant, l’adolescence, le départ d’un enfant, la retraite, le vieillissement, le décès…) qui peuvent générer de la souffrance et fragiliser la personne, le couple, la famille. On qualifie ces moments de « crise » car ils imposent, à chacune de ces étapes, une réorganisation des relations et nous confrontent ainsi à des changements inévitables.

En dehors de ces étapes inhérentes au cycle de vie, chacun d’entre nous peut être amené à faire face à des évènements soudains, inattendus, qui bouleversent le cours de notre vie : l’infidélité, la séparation, le licenciement, un décès prématuré, la maladie, le handicap…

Qu’ils soient prévisibles ou imprévisibles, ces moments de vie provoquent un chamboulement tant personnel que relationnel et viennent parfois réactiver des souffrances enfouies dans le passé. Le mal-être qu’ils génèrent peut prendre la forme de différents symptômes : stress, anxiété, trouble du sommeil, douleur chronique, addiction, repli sur soi, phobie, trouble alimentaire, dépression, problème de comportement, conflit…

Ces comportements, quelle que soit la personne qui les adopte, peuvent mettre en lumière des difficultés relationnelles en lien avec un contexte de vie.

Ainsi, face à un symptôme, un mal-être, un comportement problématique, la thérapie systémique considère que l’homme seul n’existe pas. La manière dont il va affronter ses difficultés, ses souffrances dépend de son milieu, de son développement et de son histoire.

Dans l’accompagnement thérapeutique, je vais m’intéresser au contexte dans lequel ces comportements se manifestent et aux interactions entre les différents éléments du système.

C’est dans ce travail d’exploration et de mise en lumière de ces compétences que la personne pourra trouver des leviers de changement.